Lockheed Martin, a présenté la semaine dernière, lors de l’AUSA (le rassemblement annuel de tous ceux qui travaillent avec l’armée américaine), les ultimes développements de son SPAN (pour « Self-Powered Ad-hoc Network » – réseau ad-hoc auto-alimenté) – une technologie en développement depuis près d’une décennie. Il s’agit d’un capteur suffisamment petit pour être placé dans des réceptacles aussi anodins que des petites pierres. Les SPAN de dernière génération peuvent être laissés « à l’abandon » sur place pendant des années car ils se rechargent grâce à l’énergie solaire. Ils auraient une durée de vie de plus de 20 ans.
Une fois qu’un de ces appareilsperçoit un mouvement suspect, il avertit un drone ou un agent. Tout le défi de ces dernières années a été, pour les ingénieurs de Lockheed Martins, de réduire le nombre d’erreurs. Lour Lockheed, les SPAN seraient parfaits pour améliorer la surveillance aux frontières ou encore aux abords des QG des grands groupes qui hébergent d’importants secrets industriels. Le but, d’après Lockheed Martin, est d’offrir un système « de surveillance non-intrusive et en continu » à un coût opérationnel défiant toute concurrence (chaque capteur est vendu 1 000 dollars).