Mercredi 12 février, la contestation contre la réforme des retraites a été sévèrement réprimée. Les manifestants contestent un projet de loi examiné par l’Assemblée nationale visant à relever l’âge légal de départ à la retraite de trois ans, à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Plus de 450 manifestants ont été arrêtés, tandis que les forces de l’ordre ont violemment dispersé les rassemblements dans la capitale. Le président conservateur José Raul Mulino a qualifié les manifestants de « terroristes », légitimant ainsi une répression brutale. Malgré cette escalade, la mobilisation ne faiblit pas et les syndicats annoncent de nouvelles actions.