Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a déclaré l’état d’urgence aujourd’hui jeudi 11 janvier pour deux semaines dans la capitale, après la mort d’au moins 15 personnes au cours d’une nuit de violentes émeutes. Le déclencheur a été une manifestation organisée à l’intérieur du parlement par des membres des forces de sécurité qui avaient constaté une baisse de leur salaire sans explication. Bien que le gouvernement ait rapidement promis d’y remédier, le mouvement de protestation s’est répandu comme une trainée de poudre, touchant de larges parts de la population. Des immeubles et des véhicules ont été incendiés et il y a eu de nombreux pillages. Bien que la Papouasie Nouvelle Guinée soit dotée de vastes gisements de gaz, d’or et de minerais, près de 40 % de ses neuf millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.