Des négociations ont lieu dans tous les sens, mobilisant aussi bien les acteurs syriens que la Turquie ou les États-Unis. Il est impossible pour l’instant de savoir vers quoi tendent les accords définitifs – plusieurs fausses informations circulent. La Turquie continue à exprimer ses intentions hostiles envers le Nord-Est syrien autonome et démocratique. Ses supplétifs de l’ANS ont remporté une victoire dans la région de Manbij après 15 jours de combats (un cessez-le-feu a permis le retrait des FDS qui y résistaient encore) mais comptent aussi plusieurs échecs en tentant de progresser à l’ouest de l’Euphrate (avec plus de 200 tués et la perte de plus de 70 véhicules dont six tanks).

Dans les pourparlers entre le nouveau pouvoir islamiste de Damas et l’administration autonome du Nord-Est syrien, le premier exige le passage sous son contrôle de toutes les villes à majorité arabe et la seconde la reconnaissance de l’autonomie de la région.