Trente militants de Greenpeace ont été placés en détention provisoire après une opération menée contre une plate-forme de Gazprom dans l’Artique. Leur bateau avait été pris d’assaut jeudi par un commando héliporté des garde-frontières russes, service qui dépend du FSB (Service fédéral de sécurité). Arrêtés par les autorités russes dans le cadre d’une enquête pour ‘piraterie’, ils risquent jusqu’à quinze ans de prison. Les autorités russes viennent d’annoncer que 22 des militants resterons en détention pendant deux mois tandis que les huit autres resteront détenus trois jours. Dans un communiqué, Greenpeace a fait savoir que leurs avocats avaient introduit un appel exigeant la libération immédiate des prisonniers.
Arrestation d’un militant de Greenpeace