A la fin du mois de mars, nous avions évoqué la multiplication des violences policières en Russie, notamment dans la ville de Kazan où une trentaine de plaintes sont recensées. Une nouvelle enquête a été ouverte, visant cette fois les policiers d’un commissariat de Krasnoïarsk, en Sibérie. Ceux-ci sont notamment accusés d’avoir, dans le but de faire avouer un vol, torturé un suspect en garde à vue. Ils l’auraient entre autre frappé à la tête et soumis à des décharges électriques. Par ces techniques, les agents tentent d’atteindre les objectifs fixé par leurs supérieurs sur le nombre d’enquête résolues par an. C’est sur cette base que les policiers obtiennent primes et promotions, ce qui ‘explique’ en partie que la torture soit largement répandue dans les commissariats russes.