Le 6 mai 2012, jour du retour de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie, des débordements ont éclaté sur la place Bolotnaïa à Moscou. Le Comité d’enquête fédéral a ouvert plusieurs enquêtes contre des militants et des opposants. Un vaste mouvement de solidarité avec les « prisonniers du 6 mai » s’est crée en Russie, notamment à travers les réseaux sociaux. Sous la pression, plusieurs de ces prisonniers politiques ont été libérés à la fin de l’année 2013. Sept « prisonniers du 6 mai » ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme allant jusqu’à quatre ans, ils sont toujours détenus. Parmi eux des activites pro-occidentaux, mais aussi des membres de la gauche révolutionnaire comme Alexis Gascarov, antifasciste connu, défenseur des forets de Khimki et de Tsagov, élu Conseil de Coordination de l’opposition.