Au cours des 6 dernières années, au moins 103 prisonniers malades ont perdu la vie dans les prisons turques. 1 605 prisonniers malades se trouvent derrière les barreaux, dont 604 gravement malades. 249 de ces prisonniers malades sont des femmes. Les détenus madales sont privés d’activité sociale en raison des problèmes de santé. Les prisonniers sont emmenés dans des infirmeries ou des hôpitaux menotté. Ils sont souvent renvoyés en prison après un examen rapide et négligent. Au retour de l’hôpital, ils sont maintenus seuls en quarantaine pendant deux semaines.
Malgré certaines conventions internationales que la Turquie est signataire, la libération des prisonniers malades est empêchée soit par les hôpitaux, soit par l’Institut de médecine légale (ATK), soit par les procureur. Même les prisonniers malades qui n’ont pas de mains (comme Ergin Aktaş), qui ont perdu la vue ou qui sont incapables de marcher (comme Mehmet Emin Özkan, 83 ans, détenu depuis 26 ans) ne sont pas libérés. Quand elles surviennent, les libérations n’ont lieu que lorsque le décès est proche et certain. Le dernier exemple est un patient de 70 ans atteint de cancer, Mehmet Ali Çelebi: libéré de la prison de Sincan le 25 août et est décédé 10 jours plus tard dans un hôpital. En 2020, 16 prisonniers gravement malades sont morts en prison, et 5 autres sont morts peu après leur libération.