Neuf personnes ont été interpellées en Turquie après le double attentat à la voiture piégée qui a fait 46 morts à Reyhanli, ville proche de la Syrie. Ankara a attribué la responsabilité de l’attentat au régime de Damas qui, lui, dément toute implication. Les médias turcs mettent en avant l’identité alévie des personnes arrêtées, proche de la minorité alaouite au pouvoir à Damas, et leur engagement politique en faveur de la Syrie. Cinq des neuf hommes arrêtés sont membres du DHKP-C, les quatre autres appartiennent au THKP-C (Parti-Front de Libération du Peuple Turc). Un hypothèse retenue pour ces attentats est l’extrême-droite turque (liée à la pègre et aux services secrets) voulant torpiller le processus de paix avec le PKK.