Selon un recent rapport, la police belge supprime ou corrige trop rarement des informations inexactes ou dépassées qu’elle conserve souvent au-delà des délais légaux. En 2024, 565 personnes ont sollicité l’Organe de contrôle de l’information policière pour effacer ou corriger des informations les concernant. Une fois sur six, il s’est avéré que la police conservait ces données au-delà des délais légaux. Par ailleurs, l’organe de contrôle a considéré que dans moins de 20% des cas, les données pouvaient être conservées telles quelles tant les inexactitudes sont nombreuses. Depuis 2014, la législation européenne et belge impose que ces données ne sont pas conservées indéfiniment.