Lundi 18 et mardi 19 février quatre policiers ont été abattus lors de deux opérations différentes. Les deux premiers ont été tués lundi sur le pont international José Antonio Páez, dans le département d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela. Les deux autres sont mortes dans la municipalité de Tambo, à la frontière avec l’Équateur, le lendemain.
Le ministre de la défense, Guillermo Botero, a affirmé que ces opération avaient été menée dans le cadre d’un plan d’assassinat de policiers impliquant des guérilleros de l’ELN. Un général de l’armée gouvernementale, a également désigné un commandant de l’ELN Gustavo Aníbal Giraldo, dit Pablito, comme étant le planification de de l’attaque d’Arauca. Par ailleurs l’ELN aurait revendiqué l’opération du mardi.
Depuis le 8 février les négociations entre l’ELN et le gouvernement ont été rendues impossible par le gouvernement qui les a rendues illégales en enlevant à l’ELN sa reconnaissance politique qu’elle avait acquise en 1997 (l’ELN devenant ainsi officiellement une organisation de crime organisé).
Combattantes de l’ELN