Le 18 avril 2009, le militant de l’ETA Jon Anza disparaissant lors d’un voyage en train entre Bayonne et Toulouse. Selon le journal ‘Gara’, le militant aurait été intercepté et les agents de la police espagnole l’auraient obligé à descendre du train pour être interrogé. Au début du mois d’octobre, le même ‘Gara’ affirmait qu’Anza aurait trouvé la mort au cours de l’interrogatoire mené de manière illégale sur le territoire français et aurait ensuite été enterré. Le ministre de l’Intérieur du gouvernement espagnol a quant à lui toujours rejeté publiquement la possibilité que les Forces de Sécurité soient impliquées dans cette affaire, affirmant qu’il s’agissait d’un problème interne à l’ETA.
A la demande de la famille, le Parquet de Bayonne a ouvert une enquête. Un juge espagnol a également été chargé d’investiger. C’est dans ce cadre qu’un corps de la morgue de Toulouse a été examiné, et il s’est avéré être celui du militant disparu. Le Collectif Jon Anza a confirmé cette information.