Depuis samedi 12 janvier, date à laquelle le président Emmerson Mnangagwa a annoncé une hausse de 150% du prix de l’essence, une vague de colère s’est manifestée, qui a été durement réprimée par le pouvoir. À Harare, les protestataires, qui avaient érigé des barricades et bloqué de nombreuses routes menant des quartiers pauvres vers le centre-ville. Des techniques reprises à Bulawayo, ville considérée comme le fief de l’opposition, où les citoyens mécontents ont incendié des véhicules.
La situation est toujours extrêmement tendue, à la suite de ces manifestations dont la répression a fait six morts et des dizaines de blessés à Harare. Le troisième jour de grève décrété par l’opposition s’est soldé par de nombreuses arrestations. Tandis que l’armée continue à patrouiller, l’Internet a été coupé et les réseaux sociaux ont été suspendus.
Manifestations au Zimbabwe