Plusieurs centaines de foreurs ont débrayé mercredi pour réclamer des augmentations dans une autre mine de platine voisine de celle de Marikana et appartenant à l’exploitant sud-africain Royal Bafokeng Platinum. Une autre mine de platine est aussi sous la pression de ses salariés à Thembelani, exploitée par le géant anglo-sud-africain Anglo American Platinum (Amplats) sommé de répondre d’ici vendredi à tout un cahier de doléances.
La situation à Marikana, où aura lieu l’une des cérémonies d’hommage aux victimes jeudi, était calme. Plusieurs foreurs y sont toujours en grève, expliquant vouloir la libération des 259 mineurs arrêtés le 16 août et les hausses de salaires réclamées. Mardi, sous la pression politique, l’entreprise a levé sa menace de licencier les grévistes.