La société minière Lonmin a sommé dimanche les grévistes de Marikana de reprendre le travail lundi matin, sous peine de « possibles licenciements », trois jours après la fusillade qui a fait 34 morts sur ce site d’extraction de platine. « L’ultimatum final a été repoussé au lundi 20 à la suite des événements de jeudi », indique le porte-parole de Lonmin, « l’ultimatum final donne aux employés une dernière chance de reprendre le travail ou de s’exposer à un possible licenciement ». Les mineurs en grève ont déclaré qu’ils refuseraient de reprendre le travail par respect pour leurs 34 camarades tués par la police et si la direction ne répondait pas à leurs revendications salariales. L’intervention policière a fait 34 morts et 78 blessés selon la police qui a aussi arrêté 259 personnes.