Depuis mardi 24 juin 2014 midi à Berlin, plus de 900 policiers se sont positionnées autour du quartier de Kreuzberg dans l’optique d’expulser les réfugiés sans-papiers qui ont réquisitionné l’école Gerhart Hauptmann. En réponse à la répression, des actions et manifs sont depuis organisés avec les réfugiés de l’école: des chantiers d’immeubles de luxe ont été attaqués le soir même. Le lendemain 25 juin, les bureaux du maire (verts) de Kreuzberg ont été occupés par des personnes solidaires, le soir une manifestation de solidarité s’est tenue dans Kreuzberg: outre des slogans et banderoles contre les frontières, des barricades sont érigées à travers les rues et des vitres d’immeubles du processus de gentrification sont défoncées.
Le 26 juin au soir dans le quartier de Neuköln, une manifestation sauvage débouche sur des barricades , des affrontements avec la police et l’attaque d’un immeuble du quartier d’affaires. Enfin, dans la nuit du 27 juin 2014, une attaque incendiaire vise le tribunal de Tempelhof-Kreuzberg en solidarité avec les occupant-es de l’école.
Tôt dans la nuit du 28 juin à Berlin, un véhicule de l’entreprise de sécurité Dussmann est incendié. L’attaque est réalisée en solidarité avec les réfugiés, contre les « mercenaires de l’agence Frontex » (cf. photo). Samedi 28 juin 2014, 5000 personnes ont manifesté à Berlin contre l’expulsion de l’école occupée et en solidarité avec les sans-papiers qui restent à l’intérieur du bâtiment au milieu d’un dispositif policier énorme (des renforts de police sont venus de toute l’Allemagne.