La 2e phase de la réforme de la police est presque prête et devrait être sur la table du comité ministériel restreint le 3 juillet. Elle doit augmenter capacité de la police intégrée, avec un réinvestissement dans la police administrative (DGA: police des routes, des chemins de fer, aéroports) et la police judiciaire. Le Commissariat général sera dégagé des contraintes opérationnelles, avec un départ de la direction des unités spéciales (DGSU) qui intégrera la direction de la police judiciaire. La direction générale de l’appui et de la gestion (DGS) sera remplacée par une direction transversale rattachée au Commissariat général. La DGA sera réorganisée et aura des capacités augmentées. Un département « voies de communications » à quatre services (aéroports, chemins de fer, voies navigables, routes) sera développé ainsi qu’un département « appuis spécialisés ».
La direction judiciaire (DGJ) sera réorganisée en quatre départements spécialisés, dont l’un en charge de la criminalité grave ou organisée et l’autre chargé du terrorisme et du radicalisme. Enfin, l’antiterrorisme serait centralisé, avec une unité de commandement central assurée au départ de Bruxelles. Un service de protection des VIP et personnes menacées, constitué d’environ 65 personnes reprendra une mission jusqu’ici dévolue à la Sûreté de l’Etat.