Des détecteurs de métaux et scanners de bagages sont opérationnels à la gare de Bruxelles-Midi depuis vendredi. Des contrôles aléatoires sont ainsi menés sur les voyageurs désirant emprunter un train international (train à grande vitesse, Thalys ou ICE). Le flux de ces voyageurs est désormais canalisé par des agents de sécurité de la SNCB (Securail). Ceux-ci ont à leur disposition un petit appareil mobile, qui décide aléatoirement, via un algorithme, si un contrôle doit être effectué. Aucun profiling n’est ainsi effectué mais si un comportement suspect est détecté, l’agent de Securail pourra décider de contrôler la personne en question. Lors du contrôle, le voyageur concerné entre dans un sas de sécurité et passe sous un détecteur de métaux. Son bagage est aussi scanné, comme dans les aéroports. Si le contrôle s’avère positif, la police fédérale prend le cas en charge.
Des dispositifs semblables sont installés depuis lundi à Anvers et depuis mardi à Liège-Guillemins. Près de 3.000 personnes et bagages ont ainsi déjà été contrôlés. Un budget de 15,7 millions d’euros a été débloqué par le gouvernement fédéral pour ces dispositifs de sécurité, soit les détecteurs mais aussi l’acquisition de 400 caméras à reconnaissance faciale supplémentaires. Le rail belge est désormais pourvu de 10.000 caméras. Un budget annuel de 6,6 millions d’euros est également prévu pour le personnel, 92 agents de Securail ayant été engagés dans ce cadre, et pour la maintenance.
Le dispositif gare du midi