La chambre des mises en accusation de Bruxelles a prononcé le non-lieu, jeudi, dans le dossier relatif au PKK. Le parquet fédéral avait demandé le renvoi en correctionnelle de 36 personnes et sociétés qu’il accusait d’être liées au PKK, pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ». La chambre des mises en accusation a ainsi confirmé la décision qui avait été rendue en première instance par la chambre du conseil.
La chambre des mises en accusation a estimé que le conflit turco-kurde était un conflit armé non-international et que le PKK n’était donc pas une organisation terroriste, selon l’un des avocats de la défense. Ce dossier faisait suite à une enquête judiciaire lancée en 2006, selon laquelle des membres présumés du PKK recrutaient de jeunes Kurdes en Belgique et dans d’autres pays occidentaux. Ces personnes étaient également soupçonnés d’avoir fabriqué et commercialisé de faux papiers ainsi que levé l’impôt du PKK auprès de particuliers et de commerçants kurdes. Parmi les accusés figuraient Remzi Kartal et Zubeydir Aydar, respectivement président et vice-président du Congrès national kurde en 2010.
Rassemblement solidaire lors d’une des audiences