Le Conseil des ministres a approuvé à la mi-mars un projet relatif à la révision de la loi sur les méthodes spéciales de renseignement. Celui-ci élargit les outils à disposition de la Sûreté de l’Etat et des services militaires de renseignement. La commission de la protection de la vie privée ne formule pas de réserves sur la plupart des éléments sensibles. Six points sont cependant critiqués, notamment l’interception massive de communication via les câbles de fibre de verre. Le SGRS souhaite entamer celle-ci endéans les deux ans. Tous les fournisseurs de services concernés seront dans l’obligation de collaborer. La commission « s’oppose à une telle méthode qui permettrait au SGRS d’intercepter un flux de données excessif à la lumière de l’objectif et qui commence à ressembler fortement à de la surveillance de masse ». Son avis est non contraignant.
Le lieutenant-général Eddy Testelmans, patron du SGRS