Le ministre de l’Intérieur a demandé à la Régie des bâtiments de mener une enquête après qu’il soit apparu que des plans de prisons et de bâtiments européens étaient accessibles en ligne. La Régie a également démarré une enquête de son propre chef. La Régie des bâtiments a retiré le document de son site après que le quotidien De Morgen lui a signalé le problème. «Notre objectif n’était pas de rendre cette page accessible au public», a commenté le porte-parole de la Régie. Celle-ci a dès lors décidé d’enquêter via un audit externe.
Le document de 144 pages donnait notamment des informations sur la sécurité des entrées du palais de justice de Bruxelles. Des plans détaillés de plusieurs maisons de justice et de prisons, dont celles de Termonde, Eupen, Ypres, Louvain et Tournai, figuraient également dans des documents non sécurisés. Par ailleurs, un plan du Residence Palace, le nouveau bâtiment de haute sécurité qui accueillera dans le futur le Conseil européen, était disponible. La page web où était hébergé le document pouvait être trouvée via une simple recherche sur Google.
La prison de Leuze-en-Hainaut