Depuis le 1er janvier 2008, l’appellation « gardien de la paix » désigne toutes les fonctions publiques de sécurité non policières. Vêtus d’un uniforme mauve (pour les distinguer des assistants de prévention et de sécurité, gardiens de parc et autres « stewards »), chômeurs mis au travail, voire issus du CPAS, ils devaient fournir une présence « dissuasive », sensibiliser le public à la sécurité et la prévention de la criminalité, signaler aux services compétents des problèmes de sécurité d’environnement, de voirie, et de circulation, constater d’infractions aux règlements communaux (SAC), surveiller des passages pour piétons et d’activités organisés par une autre autorité publique, etc.
Jusqu’à présent, les gardiens de la paix n’avaient pas de compétence policière au sens strict, mais un nouveau pas vient d’être fait dans la transformation de ces « gardiens de la paix » en policier. Ils suivent actuellement des formations (techniques et légales) pour tous devenir « constatateurs » d’infraction (au lieu d’en être témoin et de les « signaler »), et seront à terme équipé de radio directement connectée au réseau de la police. Il est à signaler que les « gardiens de la paix » qui ont voulu refuser ce nouveau statut se sont entendu dire qu’ils n’avaient pas le choix, qu’ils étaient liés par leur contrat…