À la veille de la grève nationale de 2016, Peter Terryn avait publié une sérigraphie sur son profil Facebook. C’était une photo des voies ferrées qui menait au camp de concentration d’Auschwitz. Un texte expliquait également en détail comment arrêter le trafic ferroviaire de manière simple (voir notre précédent article). Selon le procureur général, cela a créé une situation potentiellement dangereuse. « En expliquant la technique, les trains devraient subitement freiner ou même procéder à un freinage d’urgence ».
La défense de Peter Terryn avait demandé l’acquittement car aucun incident s’est produit, aucun train a été impliqué, et parce que les informations fournies dans la sérigraphie n’étaient en aucun cas secrets: elles peuvent se trouver également dans tous les moteurs de recherche. Le tribunal n’a pas suivi ce raisonnement et l’a condamné à six mois avec sursis de cinq ans et à une amende de 800 euros.
Peter Terryn devant le tribunal de Malines