La Commission permanente des zones de police étudie de près un projet proposant de faire appel à des non-professionnels pour remplir certaines missions de police, selon une réponse de la ministre de l’Intérieur à une question sur les intentions de la zone Het Houtsche (Flandre-Occidentale) de faire appel à des volontaires, compte tenu de sa situation financière. Ce projet de faire appel à des volontaires pour prêter main-forte aux policiers est inspiré du modèle néerlandais et calqué sur le régime actuel des pompiers volontaires.
Les compétences de ces policiers non-professionnels n’ont pas encore été définies: « Nous en sommes actuellement à la phase de consultation. Nous sondons les zones pour connaître leur avis sur la question », explique Marc Hellinckx, vice-président de la Commission permanente des zones de police. « Mais sur le principe, nous étudions effectivement la possibilité d’utiliser des policiers, dont ce n’est pas la fonction principale mais qui recevraient une formation adéquate, pour combler le manque d’effectifs, notamment les week-ends. (…) « Ils pourraient être affectés à la technoprévention, par exemple. Ou pour prendre des photos sur les lieux d’un crime, analyser certaines données relatives à la criminalité … », ajoute-t-il. Le président de la Commission, Jean-Marie Brabant, imagine lui plutôt des policiers volontaires affectés à l’encadrement d’événements. « Ils assureraient le service d’ordre lors des manifestations sportives, comme les courses cyclistes, ou viendraient en renfort dans le cadre de catastrophes. Bien entendu, leurs missions seraient limitées à la surveillance et à l’appui, aux tâches administratives ou logistiques. » Un premier rapport sur ce projet devrait être présenté à la ministre de l’Intérieur dans le courant du mois de février.