Isao Echizu, un chercheur japonais de l’Intitut national de l’informatique (NII) affirme au quotidien économique Sankei Shimbun que son équipe aurait réussi à reproduire des empreintes à partir de photos postées sur les réseaux sociaux. Seules conditions: qu’elles soient en pleine lumière et à une distance inférieure à 3 mètres. La luminosité est suffisante pour moins de 30% des personnes prises en train de faire le signe « peace ».
Deux applications: le flicage policier et l’usurpation d’identité pour déjouer les systèmes biométriques. Dans ce cas, une fois l’empreinte digitale numérisée, des moules et des modèles sont alors produits pour la recréer. L’équipe du NII a commencé à développer une substance, à base d’oxyde de titane. Mettre sur ses doigts un film transparent conçu avec ce produit permettrait de cacher ses empreintes sur les photos. Cette technologie sera disponible dans deux ans seulement. D’ici-là, l’évolution des normes de sécurité pourrait avoir résolu le problème: les lecteurs d’empreinte utilisent déjà des résolutions de plus en plus élevées. Sans compter les capteurs sensibles aux pulsations et à la pression sanguine, en cours d’expérimentation.
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