Selon la CGSP-ACOD Police (syndicat policier) de plus en plus de membres des forces de l’ordre se poseraient des questions sur le sort réservé aux migrants qui font l’objet de rafles quasi-quotidiennes, notamment celui des Soudanais menacés de torture. « nombre de policiers se posent de plus en plus de question à propos du respect ou non de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui interdit à tout État de pratiquer la torture […] Beaucoup de policiers se voient ainsi confrontés à leur conscience et se sentent pris en otages par le monde politique. » Si un débat n’a pas lieu rapidement, le syndicat policier signale que des actions sont possibles, comme une grève ou une campagne de désobéissance civile, ce qui serait une première dans la police belge.
Une rafle en septembre 2017