Le Commissaire Vandersmissen, bien connu des manifestants bruxellois de gauche poursuit sa traversée des polémiques. L’affaire a « commencé » lorsque fidèle à sa réputation, il a arrêté le président de la Ligue des Droits de l’Homme, Alexis Deswaef, à coté de militants antifa à la Bourse, le 2 avril dernier. La situation a été filmée par des journalistes de Zin TV. En plus d’Alexis Deswaef, une centaine d’antifascistes et 35 habitants de Molenbeek sont arrêtés au motif « d’être là ». De leur côté, la poignée de fasciste qui comptait manifester à l’occasion de le faire, seuls quelques uns d’entre-eux sont arrêtés pour port d’arme. Les antifas sont relâchés dans la soirée.
Suite à ces arrestations, le bourgmestre de Bruxelles a lui-même désavoué ses policiers, critiquant sans le nommer Vandersmissen, la LDH a demandé de son côté une enquète, et des policiers bruxellois ont planifié de perturber le conseil communal (mais attention, ce n’était pas une manifestation, voir notre précédent article). La situation loufoque s’est portée jusqu’au plateau télévisé d’RTL-TVI où un chroniqueur a accusé un autre de « défendre ses amis nazis ». Enfin, une page Facebook appelant à la démission du commissaire polémique -et qui mettait au départ le double ‘S’ de son nom de famille en avant- est créée ainsi qu’une autre le défendant.
Dernier épisode en date, Vandersmissen a fait savoir qu’il portait plainte contre la page Facebook et qu’il pourrait éventuellement faire de même contre Alexis Deswaef pour des propos qu’il aurait tenu plus tard dans la presse.
Polémiques autour de Vandersmissen