Ce premier mai a été l’occasion de plusieurs actions réussies à Bruxelles.
À 11h, la ministre de la justice française Christiane Taubira a été accueillies par une vingtaine de membres et sympathisants du Secours Rouge en solidarité avec Georges Abdallah. Christiane Taubira maintient ce prisonnier communiste et pro-palestinien en prison, libérable depuis 1999, malgré une décision de justice rendue en 2013. Arrêté en 1984, Georges Abdallah est en prison pour les exécutions du responsable du Mossad en France et de l’attaché militaire américain à Paris. Christiane Taubira était l’invitée du PS bruxellois à la Maison du Peuple de Saint-Gilles, commune historiquement de gauche. Quatre manifestants ont été arrêtés puis relâchés à 14.30. Un peu après l’attestation, d’autres manifestants ont tenté d’intervenir pour Georges mais ont été rapidement contrôlés par la police.
Rassemblement pour Georges Abdallah à Saint-Gilles.
À 13h, les manifestants du Premier Mai antifasciste ont commencé à se rassembler devant la Gare Centrale. Finalement 200 manifestants ont défilé de la Gare Centrale jusqu’au quartier des Marolles, en appelant à la grève générale et en brisant les vitrines publicitaires, avant de retourner vers le Mont des Arts où les fascistes du mouvement fasciste « Nation » devaient se rassembler. À cet endroit, ils ont croisé les membres de la direction de ‘Nation’ (Demol, Cornet, Van Laethem et un skinhead), protégé par quelques policiers en civil, tous ont été copieusement tabassés par les manifestants, avec leurs propres drapeaux. Plusieurs drapeaux ont été saisis par les manifestants et ont incendié le reste de leur stock. Quelques minutes plus tard, la police anti-émeute est intervenue en tabassant et en gazant les antifa, qui se sont rassemblés sous le carillon de l’Albertine puis devant la Gare Centrale avant de dissoudre. 30 fascistes ont manifesté Rue des Sols avant de dissoudre également, pour l’anniversaire de l’attentat des Cellules Communistes Combattante (il y a 30 ans jour pour jour) face au bâtiment de la FEB (organisation patronale belge). Il n’y a apparemment pas eu d’arrestations du côté des antifascistes.
La police anti-émeute au secours des fascistes.