Tandis qu’aux États-Unis 95% des 70s plus grands corps policiers municipaux du pays a décidé de doter leurs agents de ces appareils pour enregistrer leurs interventions, la Ville de Montréal mène actuellement un appel d’information auprès des fournisseurs de caméras corporelles. Les entreprises avaient jusqu’à la semaine dernière pour répondre à une soixantaine de questions que la métropole se pose au sujet de cette nouvelle technologie. La métropole veut également faire l’essai des appareils pour les tester pendant un mois en laboratoire puis mener un projet-pilote sur le terrain en équipant jusqu’à 50 agents de caméras corporelles. Une consultation publique doit avoir lieu à la fin de cette période d’essai, soit à l’automne 2016. Montréal veut évaluer l’achat de 3000 caméras corporelles.
L’arrivée des caméras corporelles pose un important défi technologique pour gérer l’imposante quantité de données générées par leur système, qui peuvent se calculer en pétaoctets (soit 1000 téraoctets). Au Canada, la ville de Calgary a été la première à terminer son projet-pilote avec les caméras corporelles et à annoncer en novembre qu’elle comptait doter chacun de ses agents de l’un de ces appareils. À l’opposé, Edmonton vient d’annoncer pour sa part qu’elle met en veilleuse son projet-pilote d’acheter 60 caméras corporelles. Raison invoquée: la facture élevée.
Caméra corporelle en service aux USA