Le leader de la Confédération coréenne des syndicats a fini par se rendre ce jeudi, soutenu par plusieurs centaines de partisans. Il était retranché depuis près d’un mois dans un temple bouddhiste de Séoul pour que la police ne procède pas à son arrestation. Hang Sang-Gyun est accusé d’incitation à la violence lors d’une grande manifestation (voir notre article), qui visait notamment à dénoncer la réforme du droit du Travail proposée par le gouvernement, un texte qui facilite le licenciement de salariés et plafonne les revenus des employés proches de la retraite. Ce n’est pas la première fois qu’un syndicaliste se réfugie dans un temple bouddhiste, où les policiers préfèrent ne pas rentrer pour ne pas choquer l’opinion publique.
Hang Sang-Gyun (second à partir de la droite)