Une grève des travailleurs de la Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF), en janvier, s’était notamment soldée par la mort de deux grévistes, tué par la gendarmerie, et des dégâts matériels dont des parcelles de cannes à sucre et des combis de gendarmerie incendiés (voir notre article de l’époque). Ce qui avait conduit à l’arrestation d’une dizaine de grévistes sur les sites des complexes sucriers de Ferké 1 (détenus à Korhogo) et Ferké 2 (détenus à Bouaké). Toutefois, ceux arrêtés à Ferké 2 ont été jugés et condamnés à Bouaké, avant d’être mis en liberté à la faveur de la grâce présidentielle d’août. Par contre, sept travailleurs habitant le complexe sucrier de Ferké 1, dans le département de Ferkessédougou, restent toujours détenus sans jugement. Voilà bientôt un an qu’ils sont emprisonnés après avoir été maltraités (l’un d’eux a eu le bras cassé par les policiers à son arrestation).

Meeting gréviste à la SUCAF en janvier dernier

Meeting gréviste à la SUCAF en janvier dernier