La grève des travailleurs de la Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF) de Ferkéssédougou (Nord, région du Tchologo), déclenchée le 8 janvier dernier, s’est durcie hier vendredi. De violents affrontements avec les forces de l’ordre ont fait un mort et trois blessés parmi les grévistes qui ont incendié deux fourgons de la gendarmerie, du matériel d’irrigation et plusieurs hectares de cannes à sucre.
Créée en 1997 à la suite du programme de restructuration et de privatisation du secteur sucrier ivoirien, la SUCAF dispose de deux unités sucrières: l’usine de Ferké 1 produit du sucre granulé blanc et du sucre en morceaux et celle de Ferké 2 qui produit du granulé roux. Les plantations et l’usine qui emploie quelque 3500 personnes dont 1200 postes permanents. Les travailleurs de la SUCAF protestent notamment contre le non respect d’un accord obtenu avec les autorités des ministères de l’Industrie et de l’Intérieur qui prévoyait l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cet accord obtenu après moult négociations n’a pas été respecté par les responsables de la SUCAF.
Raffinerie de la SUCAF