Le gouvernement espagnol avait adopté vendredi un projet de loi qui n’autorise l’avortement que lorsqu’il y a un danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou en cas de viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable. Ce texte, qui a de fortes chances d’être adopté au Parlement où le Parti populaire au pouvoir a la majorité, annulera de fait la loi de 2010 autorisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du foetus.
Les manifestations s’opposant à ce projet se multiplient dans tout l’Etat espagnol. Au Pays basque, une centaine de femmes qui protestaient ont été violemment embarquée par la police locale.