Une convention nationale a été signée le 4 juillet 2019 entre Pôle emploi et la Gendarmerie dans le but d’aider cette dernière a recruter. À cette fin, la Gendarmerie organise notamment des séances d’informations dans les locaux de Pôle emploi auxquelles certain·es chômeurs sont invité·es, par leur conseiller, à participer. Une vidéo d’une de ces séances d’informations datant d’octobre 2019 est sortie. On peut y entendre des Gendarmes vanter les avantages matériels du métier et justifier les mutilations de Gilets Jaunes.
Cette convention nationale a été déclinée par plusieurs convention locale. Jeudi 3 décembre 2020, la Région de Gendarmerie et Pôle emploi Occitanie ont ainsi conclu deux conventions locale. La première portait sur la sécurité des locaux de l’agence. La seconde elle portait sur le recrutement de gendarmes parmi les chômeurs. Une autre convention locale a également été signée à La Réunion et la Gendarmerie en juillet 2019. Ces partenariats vise a répondre à la diminution du nombre de candidat·es postulant à la Gendarmerie. Alors qu’en 2009, 16 candidats se disputaient un poste au concours externe de sous-officier de la Gendarmerie, on ne comptait plus que 3,4 candidats pour un poste en 2017. En 2019, année exceptionnelle, la sélectivité était de 8 candidats pour un poste. Mais cette évolution s’expliquait uniquement par la réduction de plus de la moitié du nombre de postes à pourvoir pour un nombre presque équivalent de candidats. D’autres conventions ont également été signées entre Pôle emploi, la Gendarmerie et des entreprises de sécurité pour permettre aux Gendarmes de se reconvertir dans la sécurité privée.
Conventions entre la gendarmerie et Pôle emploi