Mercredi 12 février, un délégué CGT, salarié de la centrale de Gardanne, a été placé en garde à vue. Il est accusé d’avoir menacé le directeur du site et a été interrogé durant trois heures dans les locaux de la gendarmerie d’Aix-en-Provence. En réaction à son placement en garde à vue, des représentants de la CGT et des travailleurs de la centrale ont bloqué les voies de la gare ferroviaire de Gardanne pour réclamer la libération de leur camarade. Le lendemain, un militant syndical a été interrogé par la police Blocage du dépôt des éboueurs à Pau du 31 janvier. En réaction, une manifestation, regroupant de nombreux syndicalistes et Gilets Jaunes, a été organisée non loin du commissariat. Le même jour, des étudiants qui souhaitez manifester à l’université de Tolbiac (Paris) contre la précarité étudiante ont été nassés par la police.

Ce samedi 15 février, se tenait l’acte 66 des Gilets Jaunes. À Rennes la manifestation était interdite, ce qui n’a pas empêcher un millier de personnes de se rassembler. Des affrontements ont eut lieu avec la police qui ont utilisé une autopompe, des gaz lacrymogène et ont chargé la manifestation à plusieurs reprise. Sept manifestants ont été arrêtés. Cinq manifestants ont été conduite au CHU Pontchaillou, pour des plaies contuses au visage, après avoir essuyé des coups de matraque. À Paris, un parcours sur les trois prévus a été interdit.

Charge policière lors de l'acte 66 des Gilets Jaunes à Rennes