Lors d’un procès à l’ambiance particulière, le procès des « deux Saïd » se tenait aujourd’hui à Paris. Il s’agit de Saïdou, un des rappeurs du groupe de rap ZEP (Zone d’Expression Populaire) et Saïd Bouamama, auteurs respectifs de la chanson « Nique la France » et du livre éponyme. La salle était remplie des soutiens Accusés d’incitation à la haine raciale par une association fasciste (qui avait également tenté de faire porter une photo de la solidarité avec ‘Action Directe’ du livre ‘Nique la France’ à la liste des accusations). Une spécialiste universitaire des Sciences du Langage qui a rédigé un rapport de 53 pages sur le morceau « Nique la France » et a fait valoir une liste d’une quinzaine de ‘chansons françaises’ écrites entre 1969 et aujourd’hui qui pourraient être également assimilées à du ‘racisme anti-blanc’. C’était aussi l’enjeu du procès : la création d’une jurisprudence sur la reconnaissance comme catégorie juridique des ‘français de souche’. Ce ne sera probablement pas le cas puisque la procureur a demandé l’abandon des accusations. Le verdict aura lieu le 19 mars.
Et voilà encore une fois la chanson sacrilège :
La solidarité venue nombreuse au procès de ZEP