Le 24 mai dernier, cinq énergéticiens étaient interpellés à leur domicile et devant leur famille à six heures du matin. Après 36 heures de garde à vue, trois d’entre eux ont été relâchés sans aucune poursuite, tandis que deux autres, Christophe et Alex, ont été déférés devant les juges des libertés. Libérés après plus de 48 heures de détention, placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de participer aux manifestations et de communiquer, ils sont convoqués pour leur procès ce mardi 21 novembre à Bordeaux. Cette audience s’inscrit dans la lignée des précédents cas de répression avec près de 400 militants CGT visés par des poursuites judiciaires dans le sillage du mouvement contre la réforme des retraites. Rassemblement de soutien à 12h au parvis des droits de l’homme, à Bordeaux.