Sept militant.e.s jugé.e.s pour association de malfaiteurs terroriste ont été condamné.e.s, ce vendredi 22 décembre, par le tribunal correctionnel de Paris, à des peines allant de deux ans de prison avec sursis à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis probatoire. Les prévenus, six hommes et une femme, avaient comparu du 3 au 27 octobre (voir notre article). La peine la plus lourde a été infligée à Florian D., qui avait combattu en 2017 dans les Unités de protection du peuple (YPG) au Rojava contre l’Etat islamique. Il pourra toutefois bénéficier d’un aménagement de peine pour la partie de prison ferme qu’il lui reste à effectuer. La lecture du jugement a été perturbée par les protestations du le public. Vingt minutes après le début de la lecture, alors que la présidente était en train de dire que l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste était constituée, des personnes ont manifesté leur désapprobation, entraînant une suspension d’audience. La magistrate a alors ordonné l’évacuation de la salle.