Lors d’un déplacement à Nice, le 10 janvier, le président Macron a promis la « création de 200 brigades de gendarmerie en milieu rural qui pourront prendre la forme de nouveaux types d’implantations avec des expérimentations qui vont être lancées dans plusieurs départements ». Sous l’effet de la Révision générale des politiques publiques [RGPP], 500 brigades de gendarmerie avaient été fermées en raison de la mise en place de « communautés de brigades ». Le temps d’intervention des gendarmes s’est alors allongé, et, en matière de renseignement, la capacité à collecter des signaux faibles s’en est trouvée amoindrie. Depuis, la Gendarmerie a cessé de fermer des brigades. Il est peu probable que 200 nouvelles brigades de gendarmerie sortent de terre durant le prochain quinquennat, notamment en raison du coût immobilier que cela représenterait. Les « expérimentations » évoquées par Macron font écho à celles qu’a détaillées le directeur de la Gendarmerie nationale en octobre dernier: affecter deux gendarmes dans une mairie ou un bureau de poste (voir notre article).