Les représentants des groupes BlackBerry, Facebook et Twitter ont été interrogés jeudi par une commission de parlementaires britanniques, sur la responsabilité des réseaux sociaux dans la propagation des émeutes début août. Le responsable du groupe BlackBerry a les réseaux sociaux avaient été « utilisés à mauvais escient » mais qu’il s’agissait d’une minorité d’utilisateurs. Les émeutiers s’étaient organisés rapidement via la messagerie quasi instantanée et gratuite des BlackBerry, qui avait l’avantage pour eux d’être cryptée, et donc inaccessible aux forces de l’ordre.
Le directeur Europe de Facebook a quant à lui indiqué qu’il n’avait constaté qu’ »une poignée » d’utilisations frauduleuses de ce réseau. Le représentant de Twitter a indiqué que le média était « trop public » pour servir à organiser des activités illégales. Les responsables de BlackBerry et Facebook ont reconnu avoir été sollicités par la police pour obtenir des informations sur les émeutes mais refusé de donner des détails, affirmant avoir rempli leurs obligations. Les trois hommes se sont dits opposés à l’idée de suspendre le fonctionnement de ces médias pendant les émeutes, mettant en avant le fait que beaucoup de gens y avaient eu recours pour s’assurer que leurs proches allaient bien ou pour organiser le déblaiement et le nettoyage des rues…