Cinq mois ont passé depuis l’assassinat de Pavlos Fyssas par un militant d’Aube Dorée. Le 15 janvier, la presse grecque a publié la retranscription de la conversation d’une unité policière qui se trouvait juste à côté des lieux au moment de l’incident. Les policiers informent leur commissariat qu’une vingtaine de membres d’Aube Dorée armés de bâtons et de poings américains sont en train de pourchasser un groupe d’individus. Le commissariat leur ordonne alors de « rester à distance. D’autres équipes vont arriver ». Six minutes plus tard, Pavlos Fyssas était poignardé au cœur.
Cet épisode rallonge la longue liste du « laisser faire » policier face aux actions d’Aube Dorée, qui a été confirmé par la démission de plusieurs haut-gradés et le reclassement d’une série d’autres pendant la vague d’arrestations qui a suivi le meurtre de Pavlos Fyssas. Des policiers ont aussi été mis en examen pour participation à des crimes en bande organisé avec Aube Dorée.
Pavlos Fyssas