Hier, quelques 25000 personnes s’étaient réunies sur la place Syntagma à Athènes avant de défiler à travers la ville. La police a rapidement fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et l’empêcher de se déplacer en cortège, tentative qui a finalement échoué. Un militant communiste de 66 ans a été victime de ces gaz. Ceux-ci ont provoqué une insuffisance respiratoire, laquelle a entraîné une crise cardiaque. L’homme est décédé peu après son arrivée à l’hôpital alors que les forces de l’ordre empêchaient même la bonne circulation des véhicules de secours dans le centre-ville. L’an dernier, à la même époque, un homme de 53 ans était décédé dans des circonstances similaires lors d’une manifestation anti-austérité à Athènes. A l’époque, les autorités avaient nié toute implication des gaz lacrymogènes dans le décès.