Selon plusieurs agences de presse gouvernementales officielles, 16 prisonniers politiques condamnés pour « Moharebeh » (le fait d’être l’ennemi de Dieu) et pour « terrorisme » ont été pendus dans l’enceinte de la prison de Zahedan (au sud-est de l’Iran). Ces prisonniers appartiendraient à une minorité ethnique et religieuse du Baluchestan.
Leurs identités n’ont pas été communiquées. Un 17e prisonnier politique, le militant kurde Habibollah Golparipour, a également été exécuté. Il avait été transféré de la prison d’Urmia vers un lieu inconnu. Le 15 mars 2009, Habibollah Colparipour avait été condamné à mort par un tribunal de Mahabad (dans la province de l’ouest d’Azerbaijan) lors d’un procès qui n’avait duré que quelques minutes. Il avait été condamné à mort pour « Moharebeh » et appartenance à « un groupe dissident ».
Habibollah Golparipour
Quatre autres prisonniers politique kurdes, actuellement détenus dans la prison de Ghezel Hesar (proche de Téhéran), et deux autres condamnés à mort kurdes, Zanyar et Loghman Moradi, sont en danger. Ils ont tous été condamnés à mort pour « Moharebeh ».