Tôt dans la matinée de mardi, environ 60 membres de la Garda (police de la République d’Irlande) ont fouillé des maisons et des commerces dans la ville de Cork et dans le nord du Comté. Des documents ainsi que d’autre matériel auraient été saisis, mais il n’y a aucune arrestation. Cette opération s’est déroulée que la Real IRA ait revendiqué l’exécution d’un trafiquant de drogue reconnu à Cork le 20 janvier. La police maintient une ligne ouverte pour savoir si la R.IRA est responsable de l’exécution de Gérard Staunton. Une brochure a été distribuée la semaine dernière par les républicains de la R. IRA dans laquelle les républicains avertissent qu’ils ont une liste de trafiquants de drogue présumés qui ont été ‘marqués pour l’exécution’.
Peu de jours après que l’INLA et l’O.IRA n’aient déposé les armes, la Réal IRA avait revendiqué diverses actions armées… Dans un appel téléphonique au Belfast Telegraph, un porte-parole déclarant parler au nom de la ‘brigade de Belfast’ de la R.IRA., a déclaré que l’organisation avait réalisé l’attaque contre la caserne du PSNI (police nord-irlandaise) dans Old Park, Belfast et contre un entrepreneur local qui travaillait avec les Britanniques. La R.IRA de Cork explique clairement sa position sur la question de la drogue et les attaques contre les barons de la drogue (notamment l’exécution de Staunton, où en affirmant qu’ils y ont été contraints au regard de la gravité et de la répétition des faits) dans le bulletin Beir Bua de Cork (photo).
Jaquette du Beir Bua