Constantino Virgilo et Manolo Morlacchi, avaient été arrêtés à Milan, et transférés à la prison de San Vittore. Ils sont accusés d’être ‘en connexion et d’avoir participé avec d’autres camarades qui ont été arrêtés avant, à Rome et Genève, dans le cadre de l’enquête sur les Brigades Rouges Communistes’. Les éléments à charge sont ridicules : il aurait été trouvé dans l’ordinateur de Virgilio un manuel de navigation sur internet rendant possible la navigation anonyme. Ce manuel, avec des annotations supposées du même auteur, ce sont des instructions sur la codification. Virgile lui-même dit ‘pour moi c’est un comportement nécessaire que de conseiller les militants révolutionnaires. Ce programme de chiffrage n’est pas spécial (Ceux qui le sont ce sont ceux utilisés par la CIA et le Pentagone), disponible sur Internet et utilisable couramment’. Aucune arme n’a été saisie, comme cela l’avait été annoncé dans un premier temps.