Quelques compagnies ont dévoilé au cours des derniers mois des téléphones équipés d’un lecteur d’iris, notamment le Fujitsu Arrows NX F-04G, le Microsoft Lumia 950 XL et plus récemment le Samsung Galaxy Note 7. Ces lecteurs d’iris sont placés au-dessus de l’écran des téléphones et balaient les yeux de l’utilisateur avec une lumière infrarouge afin de reconnaître les caractéristiques de ses iris. En plus des téléphones, certains ordinateurs sont aussi équipés de lecteurs d’iris, notamment les Surface Book et Surface Pro 4 de Microsoft, lancés l’année dernière.
La reconnaissance de l’iris est un procédé rapide. Une fois ses yeux enregistrés, une opération qui ne prend que quelques secondes, il suffit de regarder le lecteur pour déverrouiller un appareil. Dans le cas du Galaxy Note 7, l’utilisateur se place à environ 30 centimètres de son téléphone et le processus ne dure qu’une seconde ou deux. Parmi les avantages de la biométrie oculaire, le fait qu’on ne laisse pas de traces de ses iris derrière soi, tandis qu’on laisse ses empreintes sur tout ce que l’on touche, et qu’il est assez facile de déjouer un lecteur avec un moule 3D d’une empreinte. L’iris ne change pas non plus avec le temps ou selon les conditions ambiantes, et les systèmes de reconnaissance oculaires ont un très faible taux d’erreur.
Biométrie oculaire