Samedi a eu lieu le premier rassemblement depuis que les autorités ont commencé à alléger le confinement imposé à la mi-mars. Les manifestants ont rallié le centre de Beyrouth pour dénoncer la corruption et l’impuissance du gouvernement face à l’effondrement économique. Cette mobilisation sur la place des Martyrs s’est accompagnée d’escarmouches entre manifestants et forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. 48 personnes ont été blessées, dont 37 soignées sur place, selon la Croix-Rouge libanaise. Parmi les manifestants certains ont appelé au désarmement du Hezbollah. Des jets de pierre ont été échangés entre des contestataires et des partisans du Hezbollah venus d’un quartier voisin, mais l’armée s’est interposée. Des groupes divers participent aux manifestations, avançant divers griefs économiques et sociaux, et réclamant pour certains des législatives anticipées.

Les affrontements de samedi à Beyrouth