Mardi 11 février, plusieurs milliers de libanais·es manifestaient à Beyrouth pour dénoncer le nouveau gouvernement dirigé par Hassan Diab et s’opposer au vote de confiance de celui-ci par le parlement. Des affrontements ont éclaté entre contestataires et les forces de de sécurité faisant quelque 200 blessés dont plusieurs ont été hospitalisé·es. Les manifestant·es ont lancé des pierres sur les forces de sécurité et sur les murs protégeant le parlement. Ils ont également tenté de bloquer le chemin des députés. Les forces de sécurité ont quant-à-elle utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Plusieurs groupes de manifestant·es se sont également attaqué aux voitures des députés et des ministre qui se rendaient au parlement. Un groupe a ainsi encerclé la voiture d’un ministre, la recouvrant d’œufs et l’attaquant à coups poings avant que l’armée et des forces de police ne les repoussent. Un autre groupe a également attaqué un député dans sa voiture. Enfin, des manifestant·es ont incendié une banque dans le centre ville. On dénombre plusieurs arrestations dont, Mohamed, un membre de la direction de la jeunesse et des étudiants du Parti Communiste Libanais. Un rassemblement était prévu aujourd’hui pour exiger sa libération.