Des protestations ont éclaté depuis la mi-septembre suite à la mort de femmes lors d’accouchements à l’hôpital public d’Agadir. Dans de nombreuses villes, des foules immenses manifestent à l’appel du collectif nommé « Gen Z 212 », des banques et des commissariats sont attaqués, la police est repoussée. La répression d’une extrême brutalité s’abat sur les contestataires avec l’arrestation de centaines de jeunes, mais cela n’a pas arrêté le mouvement. La police a tiré à balles réelles, tuant trois manifestants (voir nos articles ici, ici et ici), et a foncé en camion dans la foule, broyant les jambes d’un jeune homme. Une situation inédite depuis des décennies.