Plus de 1 500 personnes font l’objet de poursuites au Maroc après les manifestations du collectif Gen Z 212, a indiqué, vendredi 24 octobre, une ONG locale. Un millier d’entre eux ont été placés en détention. Ils réclamaient de meilleurs services publics d’éducation et de santé. Sur ce total, 240 personnes ont déjà été condamnées par un tribunal d’Agadir, dont 39 à des peines comprises entre six et quinze ans de prison (voir notre article). Des centaines d’autres ont écopé de trois mois à un an de prison dans d’autres tribunaux. Les chefs d’accusation vont de l' »organisation de manifestations non autorisées » à « l’usage d’armes blanches » en passant par la « dégradation de biens » ou « outrage et violence envers des forces de l’ordre ».